Expérience professionnelle en Afrique occidentale depuis 2003:

Mauritanie, Burkina Faso, Sénégal et Niger

 

A. Burkina Faso : Mission d'assistance technique auprès des services de l’ON du FED

 

1. Dates: depuis avril 2015

2. Lieu: Ouagadougou

3. Organisations bénéficiaires: Services de l’ordonnateur national du FED (ministère de l’Economie et des Finances), Programme d’appui à la mise en œuvre de la coopération Burkina Faso- Union européenne, ministères techniques et unités de gestion de projets des secteurs concernés.

4. Fonction: Expert principal, chef de mission, en partenariat avec Agriconsulting Europe.

5. Responsabilités: Chargé de l’exécution du contrat d’assistance technique (25 mois de présence sous forme « perlée » et dégressive) et dès lors chef d’une équipe  d'experts de type court terme mobilisés à intervalles réguliers sur la période pour un total de 12 à 13 mois (formation, procédures contractuelles et financières, suivi – évaluation, communication et visibilité etc.).

6. Réalisations et principales tâches:

Appui de type mentorat (« coaching ») aux agents des services exerçant les attributions de l’ON et répartis entre différents départements du ministère entre autres choses quant aux tâches administratives, préparatoires et accessoires relatives à la planification et au suivi opérationnel et financier des projets financés par le FED. Un appui qui inclut celui à la coordination des activités des diverses structures de l’administration burkinabé concernées par le « système de l’ON » et comprend également de renforcer les capacités des responsables de l’exécution du programme d’appui à la mise en œuvre de la coopération communautaire visant à :

 - l’amélioration de la qualité des dossiers à toutes les étapes de la gestion du cycle de projet FED ;

 - la diminution des délais de traitement administratif des dossiers FED ;

 - la pleine intégration de la gestion des financements FED à celle de l’ensemble des ressources extérieures ;

 - l’amélioration de la visibilité des actions de coopération soutenues par l’Union européenne.

Tout ceci tout en prodiguant un appui méthodologique et conceptuel quant à :

 - la programmation, l’identification et la formulation des projets ;

 - la stricte application des procédures financières du FED ;

 - la gestion des appels d’offres et appels à propositions ;

 - le monitoring et le suivi-évaluation des projets ;

 - l’exécution des programmes de formation.

En outre, un accent particulier est mis sur la communication entre acteurs ou partenaires du système de l’ON et donc sur l’amélioration du système de gestion de l’information du management à travers les structures d’échanges et de collaboration en matière de maîtrise d’ouvrage, de maîtrise d’œuvre et d’exécution des programmes et projets financés par le FED.

 

7. Acquis:

A nouveau une implication plus en profondeur et sur la longueur en matière de renforcement des services de l’ON du FED. Cette fois-ci cependant selon des modalités d’exécution désormais plus en vogue depuis quelques années : la combinaison du mode dégressif (moins de présence d’année en année) et du mode « perlé » (présence discontinue de l’assistance technique in situ).

Par ailleurs, un défi a consisté à reprendre au pied levé une mission entamée en août 2014 par une première experte mais qui a préféré renoncer en février 2015 à la fois pour raisons de santé mais aussi suite aux troubles politiques importants qui se sont produits en octobre 2014 (manifestations réprimées dans la violence, incendie du parlement et éviction du président et chef d’État au pouvoir depuis 1987).

La mission quoique centrée sur les services de l’ON s’emploie en fait à collaborer avec toutes les parties concernées, y compris et surtout avec la délégation de l’Union européenne et son chef de coopération.

En outre, ce fut une occasion de retrouver la Burkina Faso après une première mission d’appui et de formation exécutée entre juillet 2010 et mars 2011. Depuis novembre 2014 le pays est à un moment particulier de son histoire, étant en pleine transition politique dans l’attente de l’organisation d’élections transparentes initialement prévues en octobre 2015. Processus d’ailleurs fortement mis à mal en septembre 2015 lors d’un coup d’État fomenté par l’ancienne garde présidentielle. Un coup de force accompagné de nouvelles violences (nombreux morts et blessés, exactions, intimidation à l’endroit d’acteurs de la société civile), d’une prise d’otages (président et trois ministres dont le premier) et de tensions extrêmes mais finalement déjoué début octobre 2015. Heureusement, la situation est revenue à la normale ce qui a permis l'organisation d'élections transparentes fin novembre 2015.

Enfin, le Burkina Faso compte au nombre des pionniers en matière d’intégration des services de l’ON à son administration.

 

B. République du Niger: Assistance technique (appui-conseil) aux ministères de l'équipement et des transports dans l'évaluation de la performance de 5 institutions spécialisées

 

1. Date: août - septembre 2014 et janvier – février 2015

2. Lieu: Niamey

3. Organisation: programme d’appui institutionnel au secteur routier 10e FED, ordonnateur national, délégation de l’UE et services techniques concernés.

4. Fonction: expert court terme, en partenariat avec Louis Berger

5. Responsabilités: chargé d’analyser l’évolution de cinq institutions relevant de la tutelle des ministères de l'équipement et des Transports.

6. Réalisation et principales activités:

Analyse de la performance organisationnelle des structures suivantes :

la caisse autonome de financement de l’entretien routier (CAFER) : en charge depuis 1999; la mission visait l’évaluation de l’efficacité et de l’indépendance d’action ;

le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTP/B) : devenu entreprise publique semi-autonome en 2002, en charge de l’exécution de toutes les études géotechniques entre autres missions et travaux y liés ;

la Société de location de matériel de travaux publics : établie en tant que société semi-privée depuis 2002 afin de permettre aux entreprises de BTP de louer le matériel leur nécessaire ;

le Centre de perfectionnement des travaux publics : une institution du ministère de l’équipement chargé de l’enseignement et de la formation professionnelle non inclus à la réforme institutionnelle de la fin des années 1990 ;

le Centre de formation aux techniques du transport routier (CFTTR) : une institution sous la tutelle du ministère des transports chargé de former les professionnels du secteur des transports routiers, une institution qui ne fut pas non plus impliquée dans la réforme institutionnelle susmentionnée.

L’exercice consistait surtout à évaluer la performance de ces institutions sur les quelque 15 dernières années au regard des besoins des opérateurs privés dus secteur de l’entretien routier et des travaux publics. Les recommandations quant aux besoins à satisfaire  en termes de renforcement des capacités et d’efficacité ont été communiquées en une première phase (août-septembre 2014) et ensuite analysées et adoptées de manière participative au cours d’un atelier impliquant toutes les parties (janvier-février 2015).

7. Acquis:

Une autre expérience dans le secteur très stratégique de la gestion du transport routier et de son entretien plus particulièrement. A nouveau la question des fonds d’entretien routier de 2e génération était à l’ordre du jour aux côtés des préoccupations habituelles du secteur des infrastructures de transport quant à la formation professionnelle et l’appui au secteur privé dont les intervenants ont été créées du jour au lendemain il y a quelque 10 à 15 ans. Ceci dans un contexte de pays enclavé (producteur de pétrole depuis 2011) très sensible à la réalité géopolitique du Sahel depuis de longues décennies.

 

C. Mission d’appui à l’identification d’un programme d’appui aux forces de sécurité de la Mauritanie dans le cadre de l’axe 3 de sa Stratégie pour la sécurité et le développement au Sahel

 

1. Date: octobre-novembre  2012

2. Lieu: Nouakchott

3. Organisation: Cellule d’appui à l’ordonnateur national du FED (CAON-FED) ;

4. Fonction: expert court terme

5. Responsabilités: chargé d’appuyer la CAON er le groupe de travail ad hoc dans la rédaction de la FIP – Fiche d’identification de projet et de ses annexes pour ce nouveau programme financé par le 10e FED en Mauritanie.

6. Réalisations et principaux projets :

Etat des lieux du secteur (analyse contexte institutionnel, contenu de laStratégie…), synthèse de l’analyse (selon l’approche du cadre logique) des problèmes, des parties prenantes et des champs d’intervention retenus ; Ceci au travers notamment des l’identification des risques et hypothèses conditionnant les facteurs de succès ou d’échec de ce type d’intervention ; L’identification inclut le choix des modalités de gestion et l'établissement d’un budget.

7. Acquis :

Une expérience de travail dans un pays souvent en proie à une instabilité politique, dont la majorité de la population évolue dans un contexte économique extrêmement précaire et confronté à de nombreuses difficultés du fait de la faible diversité de ses ressources (pêche, élevage, mines…) et particulièrement sensible à l’évolution géopolitique de la région, coincé entre l’océan Atlantique et le Sahara.

 

D. Assistance technique aux services de l’ON du Burkina Faso

 

1. Dates: juillet- décembre 2010 & février – mars 2011

2. Lieu: Ouagadougou, Burkina Faso

3. Institution & parties prenantes: services de l’ON au sein du ministère de l’Economie et des Finances, direction générale de la Coopération, responsable de la gestion de l’ensemble de l’aide extérieure au Burkina Faso (multilatérale, bilatérale, ONG) et de la mesure de son efficacité (Déclaration de Paris et forums de haut niveau). L’aide communautaire au Burkina Faso représente plus de 962 millions d’euros depuis 2001 (9e et 10e FED) et comptait pour 1/5e de l’APD totale en 2008.

Parties prenantes: M. L. Sebgo, directeur général de la Coopération; M. D. Goungounga, directeur de la coopération multilatérale, Mme I. Sanou, chef du service UE au sein de la DG COOP et d’autre part MM. T. Hoorntje, A. Borchard et S. Brossard respectivement chef des opérations, chef de section Economie, secteurs sociaux et chargé du Projet d’appui à l’ON au sein DUE

4. Fonction: Expert en suivi-évaluation, auprès de l’unité suivi-évaluation des services de l’ON (SPPC-UE – service de promotion des programmes de coopération avec l’UE), chargé du renforcement des capacités en matière de gestion du cycle de projets FED (dont les procédures de passation de marchés), particulièrement pour ce qui concerne la coordination, la circulation de l’information et la gestion des ressources humaines.

 

5. Responsabilités: Appui-conseil en suivi-évaluation

Chargé de l’élaboration et de l’exécution d’un programme de formation en gestion du cycle de projet FED combiné à un appui méthodologique et conceptuel sous la forme de « coaching » auprès des 13 agents du service de l’ON. Un programme articulé sous forme de modules complémentaires a été dispensé pendant plus de trois mois et complété par trois ateliers spécifiques dont deux sur l’appui à l’ON idéal.

Gestion du cycle de projet et suivi-évaluation:

Formation et coaching pour maîtriser toutes les procédures et tâches nécessaire à la bonne conception et exécution des projets FED en tant qu’ON, à savoir celles liées à l’identification, la formulation et l’instruction, l’élaboration des fiches d’identification et des propositions de financement (ou des Fiches projet), à l’élaboration des dossiers d’appels d’offres et la passation des marchés, le suivi contractuel, la liquidation et l’ordonnancement des paiements, la réalisation de rapports conjoints avec l’ON, le tout conformément aux procédures et règles arrêtées par la Commission européenne et reprises entre autres dans le guide pratique (PRAG);

Coordination interne et externe - liaison avec les autres partenaires techniques te financiers:

Appui à la coordination avec les autres services de la DG Coop mais aussi du ministère (DP du Plan, DG des marchés publics…) des équipes de projet et surtout de la DUE (sections opérationnelles et section « finances et contrats ») notamment pour ce qui concerne les missions d’identification ou de formulation;

Monitoring, suivi & évaluation développement d’outils de gestion (tableaux de bord et systèmes d’alerte): combiner la théorie et la pratique en s’appuyant sur des cas réels et en examinant et résolvant avec les agents concernés ceux qui se présentent au quotidien. Appui à l’accès à l’information et à

l’archivage;

Modalités d’exécution et passation de marchés:

À partir d’octobre 2011, en étroite collaboration avec l’expert chargé de l’appui à l’unité « contrôle-DAO », de modules de formation appropriés (Accord de Cotonou, Fed et mise en œuvre du PIN, Règlement financier, types de marchés…

 

6. Réalisations et principaux projets suivis:

6.1. Mise à jour de l’état des lieux sur la gestion du FED au Burkina Faso:

Quant à l’appropriation du rôle de maîtrise d’ouvrage, des circuits de communication, de la gestion du personnel (rotation, motivation et incitatifs....);

 

6.2. Elaboration et dispense d’un programme de formation:

Sessions de formation in situ de 2-3 heures étalées sur quatre jours de la semaine de manière à permetre aux agents de répondre aux nécessités du service.

 

6.3. Deux ateliers sur les système de l’ON « idéal » (décembre 2010 et mars 2011):

A la fin de la première phase de la mission un premier atelier (une journée) a été organisé pour examiner le système à mettre en place pour améliorer l’existant et ainsi concevoir le projet d’appui à l’ON 10e Fed. Ce premier atelier a réuni tout le staff de l’ON ainsi que le responsable concerné à la DUE.

Lors d’une 2e et ultime phase de la mission (février – mars 2011), j’ai préparé et ensuite conduit (sur deux jours) un atelier de conception du PAON (Projet d’appui à l’ON) « idéal » à Ouagadougou; il a réuni non seulement les services de l’ON et tous les responsables concernés à la DUE (y compris le chef des opérations) mais aussi ceux impliqués dans les autres directions du ministère des Finances (Marchés publics, Plan, Budget, Secrétariat général…). Les responsables de ces directions ou départements ont tous été rencontrés au préalable de manière à être participatifs au maximum. Il est ressorti de l’atelier un consensus sur l’approche à adopter notamment en termes d’appuis spécifiques.

 

Ceci en tenant compte de la restructuration opérée dès la fin de l’année 2010 au ministère qui avait pour conséquence pratique que le circuit (et donc le système) de l’ON était étendu à de nombreux autres services du ministère dont celui concerné principalement (la direction de la Coopération internationale).

 

6.4. Appui à la réunion des services de l’ON d’Afrique de l’ouest (octobre 2010):

Les services de l’ON accueillir la réunion du Réseau ouest-africain des cellules d’appui à l’ON (comprenant douze pays francophones et lusophones de la région) du 8 au 20 octobre. A la requête de la responsable, j’ai effectué une présentation reprenant les spécificités du système burkinabé – en fait assez semblable à ce qui est en place au Sénégal. Ceci fut une occasion de mesurer les avantages d’un système intégré à l’administration en comparaison aux dispositifs plus classiques.

 

7. Acquis:

Cette expérience au Burkina Faso entre juillet 2010 et mars 2011 au sein même des services du ministère des Finances, m’a permis d’étendre ma connaissance des systèmes de l’ON en place à travers le monde, en Afrique de l’ouest particulièrement, grâce à la participation active à la réunion susmentionnée.

Le système mis en place au Burkina Faso, à savoir la réunion au sien d’une seul service de toutes les unités de coordination et de suivi de l’ensemble des coopérations bilatérales ou multilatérales, étant pratiquement unique en son genre, notamment quant à la mise en pratique du processus entamé par la Déclaration de Paris était particulièrement intéressant à vivre de « l’intérieur ». Ce système présente de grands avantages mais connaît aussi des faiblesses, notamment pour ce qui concerne le système FED qui demeure unique et tout de même assez exigeant en termes de ressources propres à utiliser au regard d’autres coopérations.

Evoluer dans un pays à cheval sur le Sahel et en situation délicate quant à sa position géographique ( au moment des élections en Côte d’Ivoire mais aussi de la situation au Niger et au Mali où sévit sporadiquement l’AQMI) ) était aussi très enrichissant. Le pays a connu des sécheresses terribles mais aussi des inondations consécutives à des pluies torrentielles à Ouagadougou (en septembre 2009) et dans l’ouest en août 2010 qui ont d’ailleurs fait l’objet d’une attention de la CE entre autres partenaires.

Elle a aussi permis d’enrichir mon expérience grâce à des contacts fréquents au niveau élevé avec les autorités politiques et économiques du pays ( hauts fonctionnaires, responsables de coopération, chefs d’entreprises…);

La présence sur place au mois de février fut l’occasion de découvrir le point d’orgue d’une vie culturelle particulièrement riche au Burkina Faso avec la tenue du festival de cinéma (Fespaco) à Ouagadougou.

La situation politique fut un peu agitée aussi fin 2010 – début 2011(troubles et émeutes entre février et avril 2011) due à une contestation montante quant à la présence du même régime au pouvoir depuis 1987.

 

E. Mission de renforcement du suivi-évaluation de projets financés par le Fonds belge de survie au Sénégal

 

1. Date: juillet 2004

2. Lieu: Banlieue de Dakar, Sénégal

3. Organisation: Fonds belge de Survie (+€250 Mio.) / ministère belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, DG « Coopération au développement » - 6 rue Bréderode, 1000 Bruxelles.

Mis en place par le Parlement belge en 1983, le FBS compte 20 partenaires d’exécution répartis entre la Coopération technique belge (CTB), les ONG du Nord et du Sud ainsi que les agences et programmes de l’ONU (FIDA et FAO, UNICEF, FENU/ UNCDF) et finance des interventions dans des régions d’extrême pauvreté et/ou en situation de famines chroniques tout en tenant systématiquement compte des problèmes liés à la dégradation de l’environnement et aux inégalités des chances entre sexes (promotion de la femme) ainsi qu’à la lutte contre le SIDA. L’attention porte aussi sur le commerce équitable, à la responsabilisation ou « empowerment » et au désengagement « ownership ».

 

4. Fonction: Expert à qualification spéciale dans le domaine du suivi-évaluation et à ce titre chef du projet « Performance Monitoring and Evaluation System ».

 

5. Responsabilités:

Cf. supra en B et pour les détails supplémentaires, se rapporter aux rubriques « Suivi-évaluation » et « Belgique: ministère des Affaires étrangères »).

 

6. Réalisations et principaux projets:

Je suis intervenu sur plus de 12 projets en cours, notamment à l’occasion de missions en Afrique orientale, centrale et occidentale au cours desquelles j’ai systématiquement révisé les cadres logiques d’intervention des projets visités (cf. supra et infra), des propositions reçues (+ 20) ainsi que de tous ceux en phase de démarrage.

 

Entre autres projets, le FBS soutient au Sénégal des actions dans des régions particulièrement affectées par la pauvreté à travers tout le pays, notamment pour des raisons d’isolement géographique et/ou climatique. Ces actions interviennent à la fois dans le domaine social (santé, éducation, services et infrastructures de base – eau potable et routes), communautaire (ou « sociétal »: iniquités dues au statut, protection des minorités vulnérables), politique (appui à la décentralisation et aux institutions locales de développement), économique (marchés, soutien à l’agriculture et au secteur privé, micro-entreprises), environnemental (saine gestion des ressources naturelles, reboisement…) et sécuritaire au sens large (objectifs de durabilité/viabilité, prévention des crises et instabilités etc.)

 

Projet régional d’appui aux initiatives de sécurité alimentaire ( €6 millions – Sénégal / Mali Burkina Faso).: Projet de 5 ans démarré en 2004 et exécuté par 3 ONG belges dont « Terre Nouvelle » et plusieurs ONG locales, dont le GADEC au Sénégal. La mission d’appui a consisté lors de la tenue d’un atelier réunissant à l’extérieur de Dakar tous les partenaires de la région et un responsable de l’ONG « Broederlijk delen » de réviser des cadres logiques et d’élaboration du PMES.

 

7. Acquis:

Pour l’essentiel, un accroissement de ma maîtrise du cadre logique et du PMES, de la gestion de projet par objectifs / résultats ainsi que des réalités du terrain en fonction de contextes et partenaires différents. Beaucoup plus de capacité à former/transmettre dans ces domaines notamment en menant des ateliers & séminaires de formation.

 

F. Mission de renforcement du suivi-évaluation de projets financés par le Fonds belge de survie au Niger

 

1. Date: septembre 2003

2. Lieu: Nyamey, Mayahi, Zinder et Maradi, Niger

3. Organisation: Fonds belge de Survie (+€250 millions) / ministère belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, DG « Coopération au développement » - 6 rue Bréderode, 1000 Bruxelles.

Mis en place par le Parlement belge en 1983, le FBS compte 20 partenaires d’exécution répartis entre la Coopération technique belge (CTB), les ONG du Nord et du Sud ainsi que les agences et programmes de l’ONU (FIDA et FAO, UNICEF, FENU/ UNCDF) et finance des interventions dans des régions d’extrême pauvreté et/ou en situation de famines chroniques tout en tenant systématiquement compte des problèmes liés à la dégradation de l’environnement et aux inégalités des chances entre sexes (promotion de la femme) ainsi qu’à la lutte contre le SIDA. L’attention porte aussi sur le commerce équitable, à la responsabilisation ou « empowerment » et au désengagement « ownership ».

 

4. Fonction: Expert à qualification spéciale dans le domaine du suivi-évaluation et à ce titre chef du projet « Performance Monitoring and Evaluation System ».

 

5. Responsabilités:

Pour les détails, se rapporter aux rubriques « Suivi-évaluation » et « Belgique: ministère des Affaires étrangères »).

 

Je devais veiller à ce que les règles du FBS soient respectées à savoir qu’il prône la gestion du cycle du projet (« PCM » - 6 phases depuis l’identification à la programmation) selon l’approche du cadre logique -ou par objectifs, et que ses interventions, centrée sur la sécurité alimentaire, suivent le principe de l’approche intégrée et participative en tenant compte de toutes les dimensions de la pauvreté (définitions OCDE.).

 

Mes activités se répartissent entre la mise en place ou l’amélioration du PMES au sein des projets gérés par le FBS en général et la conduite de missions sur le terrain dans les 20 pays concernés. Ceci en collaboration avec les organisations chargées de l’exécution des 80 programmes dont je vérifie la qualité des P.M&E S. Je cherche donc à pourvoir le FBS (en vue de sa propre évaluation en 2005) d’instruments lui permettant de mieux juger de son action en termes de viabilité, d’impact ainsi que d’efficacité, d’efficience et de pertinence, ce qui me conduit à viser à plus de cohérence par la standardisation des outils de gestion en général et l’harmonisation des indicateurs objectivement vérifiables plus particulièrement.

 

6. Réalisations et principaux projets:

Je suis intervenu sur plus de 12 projets en cours, notamment à l’occasion de missions en Afrique orientale, centrale et occidentale au cours desquelles j’ai systématiquement révisé les cadres logiques d’intervention des projets visités (cf. infra), des propositions reçues (+ 20) ainsi que de tous ceux en phase de démarrage.

 

Entre autres projets, le FBS soutient au Niger des actions dans des régions particulièrement affectées par la pauvreté, notamment pour des raisons d’isolement géographique et/ou climatique. Ces actions interviennent à la fois dans le domaine social (santé, éducation, services et infrastructures de base – eau potable et routes), communautaire (ou « sociétal »: iniquités dues au statut, protection des minorités vulnérables), politique (appui à la décentralisation et aux institutions locales de développement), économique (marchés, soutien à l’agriculture et au secteur privé, micro-entreprises), environnemental (saine gestion des ressources naturelles, reboisement…) et sécuritaire au sens large (objectifs de durabilité/viabilité, prévention des crises et instabilités etc.)

 

6.1. Projet « Damagaraman » (€2 millions – Niger):

Projet de 5 ans démarré en 1999 et mis en œuvre par l’ONG Aquadev dans la région de Zinder. Après un bref séjour à Niamey (briefings, rencontres avec partenaires…), je me suis rendu sur place à l’occasion d’un exercice de renforcement d’une cellule suivi-évaluation. J’étais accompagné du responsable local du Fonds belge de survie (le Dr JP Noterman) et d’un responsable d’Aquadev. Au retour, nous avons passé deux jours à Maradi afin de rencontrer l’antenne locale d’Unicef, également partenaire du FBS dans la région.

 

6.2. Appui au développement local des régions de Mayahi et Nguigmi ( €5 millions – Niger):

Projet de 5 ans répartis sur 2 régions et mis en œuvre par le Fonds d’équipement des Nations-unies (FENU/UNCDF). Sur place avec deux agents du FENU dont un spécialiste en S/E ainsi qu’avec des responsables du gouvernement et ai exigé la re-formulation du cadre logique. Ce fut l’occasion de mener un atelier de 2 jours sur le PMES et l’approche intégrée.

 

7. Acquis:

Pour l’essentiel, un accroissement de ma maîtrise du cadre logique et du PMES, de la gestion de projet par objectifs / résultats ainsi que des réalités du terrain en fonction de contextes et partenaires différents. Beaucoup plus de capacité à former/transmettre dans ces domaines notamment en menant des ateliers & séminaires de formation.

 

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