Expérience professionnelle en matière de suivi-évaluation des marchés publics financés par des bailleurs internationaux depuis 1995.

 

A. Évaluation finale du projet d’appui 10e FED à l’ON et étude organisationnelle de la Cellule d’appui à l’ordonnateur national du FED de la République du Cameroun

 

1. Date: octobre - novembre 2014 et mars 2015

2. Lieu: Yaoundé

3. Organisation: Cellule d’appui à l’ordonnateur national du FED (CAON), délégation de l’UE, ministère de la planification économique, ministères techniques et unités de gestion de projets.

4. Fonction: Expert court terme, en partenariat avec ETI-Consulting.

5. Responsabilités: membre d’une équipe de deux experts chargée d’une évaluation finale « classique » du Projet d’appui à l’ON 10e FED ainsi que d’une étude organisationnelle de la CAON en tant que telle ; Dans une 2e phase, recommandations quant aux dispositifs futurs pour le 11e FED.

6. Réalisations et principales activités:

Parallèlement à l’évaluation finale du projet avec le 2e consultant, exécution d’une étude organisationnelle comportant un diagnostic détaillé de la CAON ; Ceci a nécessité des rencontres et séances de travail avec tous les intervenants au sein des ministères techniques (projets en régies directes), les UGP, la DUE et les cadres de la CAON. Classiquement, il s’agissait d’évaluer la performance du projet d’appui au regard des critères du CAD (OCDE) quant à la durabilité, l’impact, l’efficacité, l’efficience et la pertinence. La mission fut exécutée en deux phases (octobre- novembre 2014 et janvier-février 2015). Les recommandations formulées lors de la 2e phase se focalisèrent sur le meilleur dispositif d’appui à l’ON à mettre en place sous le 11e Fed à partir de 2015, appui incluant la facilité de coopération technique.

7. Acquis:

Bien que très souvent en situation d’évaluer la performance d’un projet dans le cadre d’autres missions, ceci fut une occasion d’être partie à une évaluation classique tout en analysant une nouvelle fois la particularité stratégique de l’appui à une cellule ON sous l’angle managérial.

Ce fut par ailleurs l’occasion de retourner au Cameroun plus de deux ans après avoir prodigué une assistance technique à la même équipe en 2012 et donc de prendre la mesure du chemin parcouru.

 

B. République du Niger: Assistance technique (appui-conseil) aux ministères de l'équipement et des transports dans l'évaluation de la performance de 5 institutions spécialisées

1. Date: août - septembre 2014 et janvier – février 2015

2. Lieu: Niamey

3. Organisation: programme d’appui institutionnel au secteur routier 10e FED, ordonnateur national, délégation de l’UE et services techniques concernés.

4. Fonction: expert court terme, en partenariat avec Louis Berger

5. Responsabilités: chargé d’analyser l’évolution de cinq institutions relevant de la tutelle des ministères de l'équipement et des Transports.

6. Réalisation et principales activités:

Analyse de la performance organisationnelle des structures suivantes :

la caisse autonome de financement de l’entretien routier (CAFER) : en charge depuis 1999; la mission visait l’évaluation de l’efficacité et de l’indépendance d’action ;

le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTP/B) : devenu entreprise publique semi-autonome en 2002, en charge de l’exécution de toutes les études géotechniques entre autres missions et travaux y liés ;

la Société de location de matériel de travaux publics : établie en tant que société semi-privée depuis 2002 afin de permettre aux entreprises de BTP de louer le matériel leur nécessaire ;

le Centre de perfectionnement des travaux publics : une institution du ministère de l’équipement chargé de l’enseignement et de la formation professionnelle non inclus à la réforme institutionnelle de la fin des années 1990 ;

le Centre de formation aux techniques du transport routier (CFTTR) : une institution sous la tutelle du ministère des transports chargé de former les professionnels du secteur des transports routiers, une institution qui ne fut pas non plus impliquée dans la réforme institutionnelle susmentionnée.

L’exercice consistait surtout à évaluer la performance de ces institutions sur les quelque 15 dernières années au regard des besoins des opérateurs privés dus secteur de l’entretien routier et des travaux publics. Les recommandations quant aux besoins à satisfaire  en termes de renforcement des capacités et d’efficacité ont été communiquées en une première phase (août-septembre 2014) et ensuite analysées et adoptées de manière participative au cours d’un atelier impliquant toutes les parties (janvier-février 2015).

7. Acquis:

Une autre expérience dans le secteur très stratégique de la gestion du transport routier et de son entretien plus particulièrement. A nouveau la question des fonds d’entretien routier de 2e génération était à l’ordre du jour aux côtés des préoccupations habituelles du secteur des infrastructures de transport quant à la formation professionnelle et l’appui au secteur privé dont les intervenants ont été créées du jour au lendemain il y a quelque 10 à 15 ans. Ceci dans un contexte de pays enclavé (producteur de pétrole depuis 2011) très sensible à la réalité géopolitique du Sahel depuis de longues décennies.

 

C. Assistance technique et appui conseil en matière de suivi évaluation à la Cellule d’appui à l’ordonnateur national du FED de la République du Burundi

 

1. Date: novembre 2012 - avril 2013 & novembre - décembre 2013

2. Lieu: Bujumbura

3. Organisation: Cellule d’appui à l’ordonnateur national du FED (CELON-BUR), délégation de UE, ministères techniques et unités de gestion de projets.

4. Fonction: Expert court terme, en partenariat avec Sofreco.

5. Responsabilités: Appui à la mise en place d’un système de suivi-évaluation de l’ensemble des programmes et projets gérés par l’ON du FED au Burundi; Conception, mise en œuvre et consolidation d'un système de suivi-évaluation; Exécution d’un programme de formation (Gestion du cycle de projet et suivi évaluation, approche du cadre logique…)

6. Réalisations et principaux projets:

Analyse du système de suivi évaluation en place entre la cellule de l’ON, les ministères techniques et les UGP; Coaching du personnel de la CELON en matière d’outil de suivi évaluation, de circuits de communication et de positionnement stratégique;  Conception et exécution d’un plan de formation de 2 mois (plusieurs modules) destiné au personnel des services de l’ON, des points focaux au sein des ministères et des UGP; Ceci comprenait des ateliers plus larges sur des questions spécifiques impliquant le personnel de la DUE. Le programme de formation a été mené à terme et l’ON a finalement adopté et mis en œuvre des outils de suivi évaluation nouveaux (systèmes de collecte de données, une fiche d’indicateurs «essentiels», tableaux de bord etc.) entre février et mars 2013.

7. Acquis:

Une nouvelle expérience professionnelle dans un pays post-conflit qui a connu une très longue histoire (depuis avant l’indépendance en 1962 et 2010) de périodes d’instabilité politique et de conflits ethniques/sociaux graves à l’origine de déplacements de personnes en sus d’une extrême pauvreté. La DUE a été très attentive à l’avancement de la mission car elle était inquiète quant à l’acquisition d’informations stratégiques sur la performance des projets. Ceci dans le contexte d’un appui budgétaire de € 90 millions (sur un total d’une enveloppe FED de 230 millions). Le commissaire européen au développement a rendu visite au Burundi les 20 et 21 février 2013.

 

D. Paris: Exécution d’un programme de formation sur le rôle et les responsabilités de l’ordonnateur national / régional du FED destiné à des fonctionnaires internationaux

1. Date: novembre 2012

2. Lieu: Paris, France

3. Organisation: Institut Perspective, UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine)

4. Fonction: expert court terme, en partenariat avec l'Institut Perspective (Sofreco)

5. Responsabilités: chargé de prodiguer un programme de formation de 5 jours à des membres du personnel de la commission de l’UEMOA (sis à Ouagadougou) sur différentes matières en rapport avec les procédures du FED (GCP, approche du cadre logique, passation et exécution de marchés publics…).

6. Réalisation et principales activités:

Conception et exécution d’un programme de formation d’une semaine (avec différents modules) comprenant le rôle et les responsabilités de l’ON et du OR selon l’accord de Cotonou et les guide pratique, les procédures contractuelles et financières et de passation de marchés, la conception et la rédaction d’un projet (avec une étude de cas pratique) selon l’approche du cadre logique et les priorités en termes de suivi et d’évaluation de la performance selon la gestion axée sur les résultats.

7. Acquis:

En tant qu’organisation régionale, l’UEMOA est régulièrement mise à contribution dans la gestion de programmes financés par le FED ayant un impact transfrontalier ou des composantes impliquant plusieurs pays d’Afrique de l’ouest (dans les secteurs du transport et de la communication ou de l’environnement par exemple). Ceci requiert donc du personnel de tels organismes de maîtriser les procédures typiques au FED en plus de celle relatives à la gestion du cycle de projet en général.

Une première expérience de ce type pour Andraman à savoir avec un institut focalisé sur la formation professionnelle ou continue et l’andragogie. D’habitude Andraman dispense des formations sur la GCP et les matières y liées lors de missions d’appui ou d’assistance technique. Une collaboration des plus intéressantes avec l’institut Perspective lié à Sofreco (juste à côté de son siège de Clichy) et un pas de plus dans l’organisation de programmes académiques ou professionnels dans le domaine de la gestion et l’exécution de contrats internationaux et de marchés publics.

 

E. Développement d’un système de gestion de l’information et de suivi-évaluation pour le Programme d’appui à la diversification de l’économie en Algérie (DIVECO)

 

1. Date: janvier et avril 2012

2. Lieu: Alger

3. Organisation: Unité d’appui au Programme Diveco (8 experts internationaux et nationaux) et délégation de l’UE en Algérie.

4. Fonction: Expert court terme en suivi-évaluation

5. Responsabilités: Chargé de la mise sur pied et du lancement d’un système de suivi-évaluation des trois composantes de Diveco (agriculture, agroalimentaire et tourisme), programme de €20 millions (dont 17,5 par CE « Voisinage ») de 3 ans démarré en 2011.

6. Réalisations et principaux projets:

L’équipe LT d’appui est principalement chargée de coordonner des missions d’experts CT (études, assistance, coaching, formation, cahiers des charges, TDR et dossiers d’appels d’offres) répondant aux besoins exprimés par les services techniques des ministères et institutions concernés au travers de trois points focaux nationaux. Le programme ne disposant d’aucun système de gestion de l’information et ayant évolué à un rythme différent selon les composantes, tout était à faire en matière de S/E début 2011.

Un état des lieux a donc été réalisé avant de s’attaquer à une révision des éléments principaux de la logique d’intervention de Diveco: les indicateurs de résultat, reformulés pour la plupart et redisposés dans une matrice du cadre logique complètement  réécrit.

Les bases du système d’information et de suivi-évaluation (des fiches de suivi d’indicateurs essentiels) ont alors été exposées aux principaux concernés (équipe d’appui et points focaux) qui ont été rassemblés au cours d’un atelier d’appropriation final.

7. Acquis:

Un beau défi à relever: la mise en place d’un système de mesure de la performance d’un programme évoluant dans un contexte très particulier: une nouvelle forme de coopération avec l’UE dans un secteur délaissé (diversification économique hors hydrocarbures) touchant pourtant à des facteurs de développement essentiels tels que la sécurité alimentaire ou l’émergence de nouvelles classes moyennes.

Tout ceci dans un pays sortant de longues années de crise politique très grave (1992-2003) et s’ouvrant au monde extérieur avec lequel il souhaite commercer et échanger. Qui plus est dans une année électorale (législatives en mai 012) annonciatrice de nouveaux bouleversements.

 

F. Assistance technique aux services de l’ON du BURKINA FASO

 

1. Dates: juillet- décembre 2010 & février - mars 2011

2. Lieu: Ouagadougou, Burkina Faso

3. Institution & parties prenantes: Services de l’ON au sein du ministère de l’Economie et des Finances, direction générale de la Coopération, responsable de la gestion de l’ensemble de l’aide extérieure au Burkina Faso (multilatérale, bilatérale, ONG) et de la mesure de son efficacité (Déclaration de Paris et forums de haut niveau). L’aide communautaire au Burkina Faso représente plus de 962 millions d’euros depuis 2001 (9e et 10e FED) et comptait pour 1/5e de l’APD totale en 2008.

Parties prenantes: M. L. Sebgo, directeur général de la Coopération; M. D. Goungounga, directeur de la coopération multilatérale, Mme I. Sanou, chef du service UE au sein de la DG COOP et d’autre part MM. T. Hoorntje, A. Borchard et S. Brossard respectivement chef des opérations, chef de section Economie, secteurs sociaux et chargé du Projet d’appui à l’ON au sein DUE

 

4. Fonction: Expert en suivi-évaluation, auprès de l’unité suivi-évaluation des services de l’ON (SPPC-UE - service de promotion des programmes de coopération avec l’UE), chargé du renforcement des capacités en matière de gestion du cycle de projets FED (dont les procédures de passation de marchés), particulièrement pour ce qui concerne la coordination, la circulation de l’information et la gestion des ressources humaines.

 

5. Responsabilités: Appui-conseil en suivi-évaluation

Chargé de l’élaboration et de l’exécution d’un programme de formation en gestion du cycle de projet FED combiné à un appui méthodologique et conceptuel sous la forme de « coaching » auprès des 13 agents du service de l’ON. Un programme articulé sous forme de modules complémentaires a été dispensé pendant plus de trois mois et complété par trois ateliers spécifiques dont deux sur l’appui à l’ON idéal.

Gestion du cycle de projet et suivi-évaluation: formation et coaching pour maîtriser toutes les procédures et tâches nécessaire à la bonne conception et exécution des projets FED en tant qu’ON, à savoir celles liées à l’identification, la formulation et l’instruction, l’élaboration des fiches d’identification et des propositions de financement (ou des Fiches projet), à l’élaboration des dossiers d’appels d’offres et la passation des marchés, le suivi contractuel, la liquidation et l’ordonnancement des paiements, la réalisation de rapports conjoints avec l’ON, le tout conformément aux procédures et règles arrêtées par la Commission européenne et reprises entre autres dans le guide pratique (PRAG);

 

Coordination interne et externe - liaison avec les autres partenaires techniques te financiers: appui à la coordination avec les autres services de la DG Coop mais aussi du ministère (DP du Plan, DG des marchés publics…) des équipes de projet et surtout de la DUE (sections opérationnelles et section « finances et contrats »)  notamment pour ce qui concerne les missions d’identification ou de formulation;

Monitoring, suivi & évaluation développement d’outils de gestion (tableaux de bord et systèmes d’alerte): combiner la théorie et la pratique en s’appuyant sur des cas réels et en examinant et résolvant avec les agents concernés ceux qui se présentent au quotidien. Appui à l’accès à l’information et à l’archivage;

 

Modalités d’exécution et passation de marchés: à partir d’octobre 2011, en étroite collaboration avec l’expert chargé de l’appui à l’unité « contrôle-DAO », de modules de formation appropriés (Accord de Cotonou, Fed et mise en œuvre du PIN, Règlement financier, types de marchés…

 

6. Réalisations et principaux projets suivis:

6.1. Mise à jour de l’état des lieux sur la gestion du FED au Burkina Faso: quant à l’appropriation du rôle de maîtrise d’ouvrage, des circuits de communication, de la gestion du personnel (rotation, motivation et incitatifs....);

 

6.2. Elaboration et dispense d’un programme de formation: sessions de formation in situ de 2-3 heures étalées sur quatre jours de la semaine de manière à permettre aux agents de répondre aux nécessités du service.

 

6.3. Deux ateliers sur les système de l’ON « idéal » (décembre 2010 et mars 2011):

À la fin de la première phase de la mission un premier atelier (une journée) a été organisé pour examiner le système à mettre en place pour améliorer l’existant et ainsi concevoir le projet d’appui à l’ON 10e Fed. Ce premier atelier a réuni tout le staff de l’ON ainsi que le responsable concerné à la DUE.

Lors d’une 2e et ultime phase de la mission (février - mars 2011), j’ai préparé et ensuite conduit (sur deux jours) un atelier de conception du PAON (Projet d’appui à l’ON) « idéal » à Ouagadougou; il a réuni non seulement les services de l’ON et tous les responsables concernés à la DUE (y compris le chef des opérations) mais aussi ceux impliqués dans les autres directions du ministère des Finances (Marchés publics, Plan, Budget, Secrétariat général…). Les responsables de ces directions ou départements ont tous été rencontrés au préalable de manière à être participatifs au maximum. Il est ressorti de l’atelier un consensus sur l’approche à adopter notamment en termes d’appuis spécifiques.

 

Ceci en tenant compte de la restructuration opérée dès la fin de l’année 2010 au ministère qui avait pour conséquence pratique que le circuit (et donc le système) de l’ON était étendu à de nombreux autres services du ministère dont celui concerné principalement (la direction de la Coopération internationale).

 

6.4. Appui à la réunion des services de l’ON d’Afrique de l’ouest (octobre 2010):

Les services de l’ON accueillir la réunion du Réseau ouest-africain des cellules d’appui à l’ON (comprenant douze pays francophones et lusophones de la région) du 8 au 20 octobre. A la requête de la responsable, j’ai effectué une présentation reprenant les spécificités du système burkinabé - en fait assez semblable à ce qui est en place au Sénégal. Ceci fut une occasion de mesurer les avantages d’un système intégré à l’administration en comparaison aux dispositifs plus classiques.

 

7. Acquis:

Cette expérience au Burkina Faso entre juillet 2010 et mars 2011 au sein même des services du ministère des Finances, m’a permis d’étendre ma connaissance des systèmes de l’ON en place à travers le monde, en Afrique de l’ouest particulièrement, grâce à la participation active à la réunion susmentionnée.

Le système mis en place au Burkina Faso, à savoir la réunion au sien d’une seul service de toutes les unités de coordination et de suivi de l’ensemble des coopérations bilatérales ou multilatérales, étant pratiquement unique en son genre, notamment quant à la mise en pratique du processus entamé par la Déclaration de Paris était particulièrement intéressant à vivre de « l’intérieur ». Ce système présente de grands avantages mais connaît aussi des faiblesses, notamment pour ce qui concerne le système FED qui demeure unique et tout de même assez exigeant en termes de ressources propres à utiliser au regard d’autres coopérations.

Evoluer dans un pays à cheval sur le Sahel et en situation délicate quant à sa position géographique ( au moment des élections en Côte d’Ivoire mais aussi de la situation au Niger et au Mali où sévit sporadiquement l’AQMI) ) était aussi très enrichissant. Le pays a connu des sécheresses terribles mais aussi des inondations consécutives à des pluies torrentielles à Ouagadougou (en septembre 2009) et dans l’ouest en août 2010 qui ont d’ailleurs fait l’objet d’une attention de la CE entre autres partenaires.

Elle a aussi permis d’enrichir mon expérience grâce à des contacts fréquents au niveau élevé avec les autorités politiques et économiques du pays ( hauts fonctionnaires, responsables de coopération, chefs d’entreprises…);

La présence sur place au mois de février fut l’occasion de découvrir le point d’orgue d’une vie culturelle particulièrement riche au Burkina Faso avec la tenue du festival de cinéma (Fespaco) à Ouagadougou.

La situation politique fut un peu agitée aussi fin 2010 - début 2011(troubles et émeutes entre février et avril 2011) due à une contestation montante quant à la présence du même régime au pouvoir depuis 1987.

 

G. Assistance technique à l’Ordonnateur national du Fonds européen de développement (FED) en République démocratique du Congo

 

1. Dates: février- mars & juin - juillet 2010

2. Lieu: Kinshasa, République démocratique du Congo

3. Institution: Cellule d’appui à l’ON (COFED) du FED en RDC, ministère des Finances de la RDC. La COFED, remise en place à partir de 2005 après quelque douze années de suspension du FED et fonctionnelle depuis 2007, constitue les services d’appuyer le ministre des Finances en sa qualité d’Ordonnateur national du FED. Il cogère (avec la Commission) l’ensemble des programmes et projets financés par les 9e et 10 FED en RDC ce que représente plus de 1 milliard d’euros depuis la reprise des de la coopération communautaire en RDC depuis 2002 (signature des 8e et 9e FED).

Contact: M. Alexis Thambwe Mwamba (ON délégué) à ‘alexis.thambwe@cofed.cd’

4. Fonction: Expert en suivi-évaluation, chargé de mettre en place un système de suivi-évaluation de l’ON pour tous les programmes et projets financés par le FED en RDC, tous secteurs confondus.

5. Responsabilités:

Sous l’autorité directe du chef de la COFED, ON délégué, et en collaboration étroite avec l’équipe d’assistance technique en place (3 AT), conduire une mission de sensibilisation à et de préparation, tant au sein même de la Cofed qu’auprès des partenaires techniques du FED , la mise en place d’un système simplifié de suivi-évaluation (et donc de reporting )quant à l’atteinte des objectifs et la réalisation des résultats attendus  au sein des projets mis en œuvre en RDC.

 

6. Réalisations et principales activités:

6.1. 1ère phase: état des lieux, conception et conduite d’un premier atelier:

Après les premiers entretiens, il fut décidé de se focaliser sur le Programme Santé (PS 9e FED), le Programme d’appui à la gouvernance (PAG 9e FED) et si possible le 2e Programme d’appui à la réhabilitation (PAR II) ou les projets d’infrastructures routières et de communication en général. Le PS9FED, démarré en 2006, fut le premier à être suivi par la Cofed au fur et à mesure de sa réorganisation dès la fin de l’année 2004. L’équipe de projet arrivait au terme de son mandat à la mi-2011. Quant au PAG, à peine démarré en 2009, son équipe de projet venait à peine d’être réorganisée à la fin de cette même année 2009. Dans les deux cas, il était intéressant d’adapter le système de S/E aux besoins de l’ON avec l’avantage que celui du PAG était encore au stade de la conception.

Parallèlement aux rencontres, un atelier à destination des agents de la Cofed concernés, fut organisé en plusieurs demi-journée afin de s’entendre et sur la situation qui prévalait et sur les besoins les plus évidents. Ce fut l’occasion de passer au crible les systèmes de S/E en place au sein des projets ainsi que de passer en revue des éléments d’ordre théorique et pratique avec ces mêmes agents. Il en est résulté deux projets de fiche de suivi (en une seule page): l’une destinée à être complétée par les équipes de projet sur le terrain, l’autre destinée à être transmise à l’ON après analyse afin de lui permettre de communiquer sur l’atteinte des résultats et les objectifs poursuivis.

 

6.2. 2e phase: suivi  de la mise en œuvre et atelier de consolidation des acquis:

Suivi de la mise en œuvre pratique des outils de suivi-évaluation élaborés lors de la 1ère phase; ceci notamment auprès des unités de gestion des projets Santé, PAG (appui à la gouvernance)  et PAR II  9e Fed et en conjonction avec les sections concernées à la délégation.

La mission  s’est clôturée par un atelier (d’une journée) réunissant les responsables des projets concernés tant au sein des ministères, des UGP et de la DUE. Le but premier était de convaincre les intéressés de la nécessité de concevoir des outils de gestion harmonisés et donc simples, c’est-à-dire compréhensibles pour des non-initiés (par exemple les collègues présents ce jour-là). La communication à l’ON et depuis l’ON a été la colonne vertébrale de l’exercice..

 

7. Acquis:

Cette expérience a permis de faire le point sur l’état de professionnalisation des services de l’ON mis en  place entre 2004 et 2007. La progression en termes de responsabilité est devenue très importante, l’ON contrôlant à présent tout le programme 10e Fed et pratiquement tous les projets 9e Fed. Ayant participé de manière significative à cette installation progressive, notamment en recrutant et accompagnant plusieurs agents de la Cofed,  il était enrichissant de mesurer le chemin parcouru.

 

Par ailleurs, la 2e partie de la mission ayant coïncidé avec les festivités du 50e anniversaire de l’indépendance du pays,  il était intéressant de vivre cette étape sur place.

Enfin, travailler à Kinshasa demeure un défi permanent car il faut constamment s’adapter à un contexte qui reste particulièrement difficile à maints égards (politique, logistique, juridique et même militaire) et où l’Etat de droit est inexistant et des droits fondamentaux tels que la liberté individuelle, celle de la presse encore très balbutiants.

 

H. Appui au ministère du Plan de la République démocratique du Congo dans l’élaboration d’un système national de suivi-évaluation

 

1. Dates: mai-juin 2009

2. Lieu: Kinshasa, République démocratique du Congo

3. Institution: Office congolais de lutte contre la pauvreté et l’inégalité (OCPI), au ministère du Plan, le cabinet du ministre Olivier Kamitatu  et l’Institut national de la statistique (INS);

Contact: Mme Francesca Bomboko, directrice

4. Fonction: Expert en suivi-évaluation.

5. Responsabilités:

En appui à la directrice de l’OCPI et son équipe, prodiguer une assistance technique au renforcement du système national de suivi-évaluation , chargé de collecter, analyser et communiquer les données relatives à tous les programmes mis en œuvre en RDC depuis la reprise de la coopération structurée (en 2000-01) et concourant à l’atteinte du point d’achèvement dans le cadre de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (i-PPTE) et au-delà, aux Objectifs du millénaire pour le développement (ODM).

 

6. Réalisations et principales activités:

6.1. 1ère phase: analyse du système en place et formation des cadres concernés:

Conduite de séances de travail et de formation avec les cadres de l’OCPI, du ministère du Plan et de l’INS pour l’essentiel. Le projet de système national de suivi-évaluation a été revu en profondeur et approprié par ceux directement concernés.

 

6.2. 2e phase: préparation et conduite d’un atelier de présentation du projet de renforcement du système national de suivi-évaluation:

Un atelier réunissant les principaux ministères et institutions concernés ainsi que des ONG et certains bailleurs a été tenu en fin de mission et a permis la présentation du projet au ministre et à ses collaborateurs directs; l’exercice principal a consisté à réfléchir en commun aux modalités pratiques de renforcement du suivi-évaluation, à l’examen du cadre logique du DSCRP - Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté.

 

7. Acquis:

Cette expérience s’inscrivait dans la continuité du travail accompli en tant que point de contact au sein de la délégation de l’Union européenne entre fin 2004 et fin 2008 où je siégeais régulièrement au sein de la coordination des bailleurs en marge de la fonction d’appui à l’ON du FED que j’exerçais (cf. rubrique «Appui à l’ON du FED») et étais en rapport régulier avec le ministère du Plan qui d’ailleurs a bénéficié en 2008-09, sous ma responsabilité, d’un appui technique financé par la CE.

Qui plus est, l’enjeu au centre de la réorganisation du suivi des programmes pilotés dans le cadre de la mise en œuvre du DSCRP par la banque mondiale et suivi par le FMI était l’effacement de la dette publique extérieure de la RDC, héritage du passé, dans le cadre de l’i-PPTE susmentionné. Ce point fut finalement atteint et a abouti à l’effacement substantiel de la dette en 2010.

Enfin, ce fut l’occasion de mettre le doigt sur l’aberration consistant à vouloir le renforcement des capacités nationales, à l’INS notamment, tout en permettant la multiplication et le renforcement de structures parallèles de gestion et de suivi des programmes financées par les mêmes acteurs qui prétendent les dénoncer , conformément aux principes de la déclaration de Paris et aux recommandations des forums de haut niveau sur l’Efficacité de l’aide publique au développement.

 

I. Missions de renforcement du système de suivi-évaluation des programmes financés par le Fonds belge de survie en Afrique subsaharienne

 

1. Date: juin 2003 - novembre 2004

2. Lieu: Bruxelles, Belgique (avec missions fréquentes en Afrique subsaharienne)

3. Organisation: Fonds belge de Survie (+€250 millions.) / Ministère belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, DG « Coopération au développement » - 6 rue Bréderode, 1000 Bruxelles.

Mis en place par le Parlement belge en 1983, le FBS compte 20 partenaires d’exécution répartis entre la Coopération technique belge (CTB), les ONG du Nord et du Sud ainsi que les agences et programmes de l’ONU (FIDA et FAO, UNICEF, FENU/ UNCDF) et finance des interventions dans des régions d’extrême pauvreté et/ou en situation de famines chroniques tout en tenant systématiquement compte des problèmes liés à la dégradation de l’environnement et aux inégalités des chances entre sexes (promotion de la femme) ainsi qu’à la lutte contre le SIDA. L’attention porte aussi sur le commerce équitable, à la responsabilisation ou « empowerment » et au désengagement « ownership ».

4. Fonction: Expert à qualification spéciale dans le domaine du suivi-évaluation et à ce titre chef du projet « Performance Monitoring and Evaluation System ».

5. Responsabilités:

Je dois veiller à ce que les règles du FBS soient respectées à savoir qu’il prône la gestion du cycle du projet (« PCM » - 6 phases depuis l’identification à la programmation) selon l’approche du cadre logique -ou par objectifs, et que ses interventions, centrée sur la sécurité alimentaire, suivent le principe de l’approche intégrée et participative en tenant compte de toutes les dimensions de la pauvreté (définitions OCDE.).

Il soutient donc des actions à la fois dans le domaine social (santé, éducation, services et infrastructures de base - eau potable et routes), communautaire (ou « sociétal »: iniquités dues au statut, protection des minorités vulnérables), politique (appui à la décentralisation et aux institutions locales de développement), économique (marchés, soutien à l’agriculture et au secteur privé, micro-entreprises, saine gestion des ressources naturelles) et sécuritaire au sens large (objectifs de durabilité/viabilité, prévention des crises et instabilités etc.

 

Mes activités se répartissent entre la mise en place ou l’amélioration du PMES au sein des projets gérés par le FBS en général et la conduite de missions sur le terrain dans les 20 pays concernés. Ceci en collaboration avec les organisations chargées de l’exécution des 80 programmes dont je vérifie la qualité des P.M&E S. Je cherche donc à pourvoir le FBS (en vue de sa propre évaluation en 2005) d’instruments lui permettant de mieux juger de son action en termes de viabilité, d’impact ainsi que d’efficacité, d’efficience et de pertinence, ce qui me conduit à viser à plus de cohérence par la standardisation des outils de gestion en général et l’harmonisation des indicateurs objectivement vérifiables plus particulièrement.

 

De surcroît, je préside le comité d’appréciation des nouvelles propositions de projets.

J’impose qu’à chaque fois tout projet soit présenté en suivant le principe de causalité (liens de causes à effets): analyse de l’existant (contexte et parties prenantes), arbre à problèmes, identification des objectifs et résultats escomptés, stratégie (moyens, coûts et calendrier) à mettre en œuvre en fonction des hypothèses, conditions et risques inhérents, moyens alloués au PMES et procédures, définition d’indicateurs objectivement vérifiables (principes « SMART » ou « QQTTP ») et de sources de vérification et matrice de cadre logique.

 

Toute situation, tout  projet doit être abordé par l’approche intégrée (cf. infra 6.2.).

 

6. Réalisations et principaux projets:

Je suis intervenu sur plus de 12 projets en cours, notamment à l’occasion de missions ( Ouganda, Niger, Kenya et Sénégal) et ai systématiquement révisé les cadres logiques d’intervention des projets visités (cf. infra), des propositions reçues (+ 20) ainsi que de tous ceux en phase de démarrage

 

6.1. Définition d’une stratégie de renforcement du système d’évaluation de la performance du Fonds belge de Survie: En concertation avec les project managers et ceux chargés du PMES pour l’ensemble de la coopération belge (cellule PMEO et Evaluateur Spécial), j’ai défini et présenté (mars 04) une stratégie (centrée sur la communication) et procède à sa mise en œuvre tout en préparant l’évaluation à mi-parcours du FBS (prévue fin 2005). En outre, j’ai arrêté une série de 12 projets-pilotes.

 

6.2. Ateliers/séminaires et exercices de renforcement du PMES au sein du Fonds belge de Survie (depuis oct. 2003): De manière permanente, j’ai renforcé les capacités des gestionnaires du FBS et de ses 3 attachés en poste (Bamako, Kampala et Dar Es-Salaam) en révisant les procédures et la stratégie, menant des « ateliers » improvisés ou non, modifiant les PMES existants (notamment pour l’appréciation des nouvelles propositions).

 

6.3. Renforcement du PMES avec le FIDA: Partenaire historique du FBS, ayant mis en œuvre 20 projets depuis ‘95 et représentant plus du 1/4 du portefeuille. J’ai visité 3 projets (Ouganda et Kenya) et rencontré le management. En outre, via la cellule « Joint-Programme » au sein-même du FIDA à Rome, j’ai proposé la participation au renforcement du PMES entamé par le FIDA en 2004, notamment suite à nos recommandations.

 

6.4. District Development Support Programme (€19 millions - Ouganda): Projet de 6 ans démarré en 2000 et mis en œuvre par le FIDA et les administrations de 5 districts du centre-est du pays. J’ai participé à la mid-term review de juil. 2003 et remis mes recommandations.

 

6.5. Projet « Damagaraman » (€2 millions - Niger): Projet de 5 ans démarré en 1999 et mis en œuvre par l’ONG Aquadev dans la région de Zinder. Je me suis rendu sur place en septembre 2003 à l’occasion d’un exercice de renforcement d’une cellule suivi-évaluation.

 

6.6. Appui au développement local des régions de Mayahi et Nguigmi (€5 millions - Niger): Projet de 5 ans répartis sur 2 régions et mis en œuvre par le FENU/UNCDF. Sur place en sept. 2003 avec des responsables du gouvernement et ai exigé la re-formulation du cadre logique. Ce fut l’occasion de mener un atelier de 2 jours sur le PMES et l’approche intégrée.

 

6.7. Central Kenya dry areas smallholder & community services Development Programme (€18 millions - Province centrale): Démarré en 2001 et mis en œuvre par le FIDA et l’UNOPS  Connaissant d’importants retards de mis en œuvre, j’ai été dépêché sur place en déc.03 afin d’accélérer la mise en place du PMES. J’ai mené un atelier de 3 jours en présence de toutes les personnes concernées (terrain et ministères) et ai formulé des recommandations qui ont été présentées au gouvernement et mises en œuvre par la suite, ce dont j’ai pu me rendre compte en juin 2004 en accompagnant une mission de supervision.

 

6.8. Projet régional d’appui aux initiatives de sécurité alimentaire (€6 millions - Sénégal / Mali  Burkina Faso): Projet de 5 ans démarré en 2004 et exécuté par 3 ONG belges dont « Terre Nouvelle » et plusieurs ONG locales, dont le GADEC. Mission d’appui lors d’un atelier de révision des cadres logiques et d’élaboration du PMES (Dakar - juil. 04).

 

7. Acquis:

Pour l’essentiel, un accroissement de ma maîtrise du cadre logique et du PMES, de la gestion de projet par objectifs/résultats ainsi que des réalités du terrain en fonction de contextes et partenaires différents. Beaucoup plus de capacité à former/transmettre dans ces domaines notamment en menant des ateliers & séminaires de formation.

 

J. Responsable du suivi des programmes et projets financés par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel au Zimbabwe

 

1. Date: Juin 1995 - sept. 1998

2. Lieu: Hararé, Zimbabwé, Vienne, Autriche et Johannesbourg, Afrique du Sud

3. Organisation: Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Agence des N.U. chargée de soutenir l’industrie en général dans les pays en voie de développement ou à économie en transition. Siège central à Vienne, compte 169 Etats membres et est présente dans 35 pays. En 1998, comptait près de 800 agents et disposait d’un budget annuel de $375 m. en sus de son budget de fonctionnement propre (± $200 m.).

4. Fonction: Junior Professional Officer (mis à disposition par l’administration générale de la Coopération au développement, ministère belge des Affaires étrangères).

5. Responsabilités:

En charge du bureau de l’ONUDI au sein de la représentation locale du PNUD à Hararé, Zimbabwé, couvrant 5 pays d’Afrique australe (Zimbabwe, Zambie, Botswana, Namibie et Afrique du sud à certains égards).

Mon rôle consistait pour l’essentiel, avec l’aide des techniques mises à dispositions par l’ONUDI, a promouvoir et coordonner la réalisation de projets divers destinés à améliorer et optimaliser si possible, la gestion globale des ressources.

J’ai également organisé très régulièrement des missions d’évaluation de projets, des missions économiques, des conférences et des séminaires. Je rapportais au directeur « Afrique » de l’ONUDI à Vienne et au directeur régional de l’ONUDI basé à Lusaka (Zambie) à partir de 97. Je participais au comité de direction du PNUD et à la réunion de coordination de toutes agences des Nations unies présentes au Zimbabwé.

 

6. Réalisations:

Durant 3 ans, j’ai supervisé et dirigé l’exécution de plus de 15 projets de taille variable parmi les 30 en cours entre ‘95 et ’98 au Zimbabwé et dans la région et portant sur 3 axes majeurs:

‣La promotion de techniques de minimisation des déchets industriels (« cleaner production » - Mécanisme de développement propre) comprenant également un meilleur contrôle des coûts et la planification du retraitement ceci bien évidemment dans un but global d’amélioration du rendement;

‣la restructuration industrielle de PME au sein d’un secteur entier, qui dépendaient parfois de grandes entités internationales (Anglo American, Delta Corp.), et ce essentiellement dans les domaines du cuir (de la bête à la chaussure), de l’agro-alimentaire ou de la sidérurgie;

‣la promotion de l’investissement étranger, notamment par l’introduction d’incitants financiers et de techniques de marketing modernes avec en corollaire le soutien au secteur public et à la recherche scientifique, dans les domaines visés par les axes 1 et 2 ci-dessus.

 

Principaux projets

6.1. National Cleaner Production Program for Zimbabwe (budget de ± $3.75 m):

‣Démarré en 1994 en collaboration avec les plus grands groupes industriels présents dans le pays (Anglo American, Delta Corp. etc.);

‣membre du comité de direction du programme;

‣chargé de la coordination, promotion et mise en œuvre des techniques de minimisation des déchets et de calcul des coûts dans une raffinerie sucrière, une brasserie, une usine alimentaire ( thé et café, céréales) et des tanneries;

‣chargé du monitoring d’une unité pilote de bio-méthanisation de déchets industriels;

‣chargé de la promotion de la gestion centralisée des ressources dans un parc industriel;

 

6.2. Soutien au secteur du Cuir (budget $1 m./an entre 85 et 98):

Très important Programme des NU à travers le monde qui aide à la restructuration de l’outil industriel d’un bout à l’autre du processus (depuis l’abattoir & les tanneries jusqu’aux fabricants de chaussures) et à la formation professionnelle continue.

‣Direction générale du programme au Zimbabwé;

‣membre du comité de suivi des projets au sein de l’institut National du Cuir;

 

6.3. Soutien à la mise en œuvre de l’Agenda 21 & Protocole de Montréal ($250 000 /an):

Aide au secteur froid, air-conditionné et matériel anti-incendie pour recycler les gaz CFC et utiliser des techniques plus soucieuses de l’environnement.

‣Chargé de la supervision de sa mise en œuvre.

 

6.4. Programme de promotion de l’investissement et d’amélioration de la compétitivité au Zimbabwé (budget de $300.000/an).

‣Liaison avec la principale société industrielle nationale (Industrial Development Corp. -IDC) présente dans la construction automobile, le verre, le ciment, les câbles électriques etc…

‣Supervision de la mise en route d’un projet de formation professionnelle pour IDC en 97-98.

 

6.5. Programme de restructuration du secteur métallurgique des pays membres de COMESA (budget de $800,000 /an) comportant un important volet pour le Zimbabwé et la Zambie. Le Zimbabwé a développé une sidérurgie autarcique du temps de la guerre civile rhodésienne.

 

7. Acquis sur l’ensemble de la période 1995-98:

‣Travailler pour une Agence des Nations Unies et dans un environnement multiculturel;

‣la direction d’un bureau avec une très grande autonomie;

‣la coordination de projets dans des domaines et secteurs industriels variés;

‣le développement d’un réseau de contacts au sein du monde industriel et scientifique et auprès:

-des Agences multilatérales (Fonds européen de développement) et bilatérales de coopération (Belgique, Pays-Bas, France, Royaume-Uni, pays scandinaves, Allemagne, Japon, Canada, Italie, Etats-Unis etc.)

-des agences et programmes des Nations unies (ONUDI, PNUD, PAM, FAO, UNIFEM, FNUAP, Groupe Banque mondiale - BIRD, SFI, AMGI et AID, VNU, OMS, HCR, OIT-BIT, UNICEF, PNUE, etc…);

-d’ONG, bureaux d’études ou firmes spécialisées dans la mise en œuvre de projets;

-des medias nationaux et internationaux

 

En outre, comme coordinateur de la mission du Directeur “Afrique” de l’ONUDI au Sommet de L’OUA à Hararé en juin 1997 qui a rassemblé les chefs d’Etat africains (Mandela, Kabila, Museveni..) et autres Leaders mondiaux, des diplomates et très hauts fonctionnaires dont le Secrétaire Général de l’ONU, Mr Koffi Annan, j’ai organisé et pris part à des conférences de presse, interviews à la radio /TV et ai eu l’occasion d’épauler l’Envoyé spécial des NU en Angola, M. Bé, venu assister à ce Sommet.

 

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